Exposition peinture – Christelle Decker

Du 16 au 30 avril, une quinzaine de tableaux de Christelle Decker seront exposées dans les locaux de l’Office du Tourisme. Il sera possible de venir les voir tous les jours de 08h30 à 12h et de 13h à 17h. L’entrée est libre.

Biographie de Christelle Decker

Je suis née à Luxembourg le 13 octobre 1963. Originaire d’Athus (Belgique), j’ai grandi dans cette région prospère avant le délitement de l’industrie sidérurgique.

À 18 ans, je me suis installée à Bruxelles où j’ai effectué des études de traduction français-anglais, espagnol et une licence en sciences économiques. J’y ai vécu ma vie de femme, de mère et ma vie professionnelle.

La création artistique est entrée relativement tard dans ma vie. J’ai commencé le dessin à l’Académie de dessin de Saint-Gilles (Bruxelles) à partir de modèles en mouvement. Deux ans plus tard, je suis passée à la peinture. J’ai bénéficié d’un très bel espace pour travailler à l’Académie de Molenbeek.

J’ai effectué beaucoup de stages pour me familiariser à différentes pratiques artistiques : bronze, verre, porcelaine.

Après de relativement courts séjours en Académie (deux ans dessin, deux ans peinture), je me suis éloignée de toute forme d’académisme pour suivre mon chemin personnel et j’ai loué un atelier.

J’ai peu exposé au cours de ces périodes. J’ai certes participé à quelques expos mais sans chercher activement à montrer mon travail. Pour moi, l’essentiel était atteint car grâce à la peinture et au dessin, j’avais enfin trouvé ce qui faisait sens pour moi.

J’aime une peinture physique, gestuelle, faire corps avec la toile. J’aime le langage de la couleur. J’aime traduire l’indicible en gestes colorés. L’odeur de l’huile de lin imprègne l’atelier ; la musique sert souvent de point de départ à mes compositions. Exprimer ce qui n’a pas été profondément vécu ne permet qu’une représentation, une image. Pour moi, la peinture est tout sauf une image. Elle est une étincelle de vie, fugace, capturée par la magie du pinceau.

La peinture brise la ligne du temps. On n’y est pas tenu, comme dans une syntaxe verbale à aligner les mots, former les idées en séquences.